Découvrir le rapport complet de l'Observatoire 2022 >
Rendez-vous avec Brigitte Feist, Directrice Immobilier et Services aux résidents chez BNP Paribas Cardif pour découvrir les impacts du New Normal sur les organisations.
" Je suis responsable de l'environnement de travail et des services aux résidents chez BNP Paribas Cardif, qui est la filiale d'assurance du groupe BNP Paribas.
Avec mes camarades, on forme une communauté. On pourrait dire qu'on est les super héros des New Ways of Working."
"Je ne pense pas que le New Normal soit spécifique d'une industrie.
Je pense que c'est quelque chose de beaucoup plus général qui rencontre les aspirations de collaborateurs.
Avant le Covid, on avait déjà des signaux faibles qui progressaient de manière souterraine et la crise pandémique les a pleinement révélés.
" Les piliers forts de ce qu'on appelle les new ways of working, qui sont le télétravail, les nouveaux aménagements d'espaces avec cette hybridation qu'on rencontre dans la flexibilité, je travaille où - quand - de manière spatio-temporelle.
Pour moi, c'est pérenne. Ce qui n'est pas encore inscrit, c'est la façon dont l'organisation s'en empare, et en particulier le Management.
Depuis plusieurs mois maintenant, nous encaissons successivement plusieurs chocs.
On a la tension sur le marché du travail et tout ça fait qu'on court un petit peu d'urgence en urgence pour maintenir l'activité.
Transformer le business et autres, et que ça ne nous laisse pas le temps de nous poser et de stabiliser ce qui se passe aujourd'hui sur le rapport au travail et le sens au travail."
" Au travers de tout ce qu'on appelle le New Normal, on redécouvre le rôle central de l'expérience collaborateur. Ce qui nous amène à dessiner des process d'expériences vues du collaborateur qui n'était pas forcément le cas.
On savait le faire dans les business. Faire un parcours client un parcours partenaire, un parcours collaborateur en symétrie des attentions, ce n'était pas encore particulièrement toujours bien vu.
Ou en tout cas le lien systématique entre la corrélation entre un NPS client au top et un NPE collaborateur au top, aussi.Je pense que le collaborateur avec les nouveaux modes de travail a énormément gagné.
Il a gagné sur le temps de trajet, il a gagné sur l'autonomie, il a gagné sur la confiance. Mais, la charge mentale s'est fortement accrue et une nécessité de rappeler les droits à la déconnexion.Et que, à défaut d'avoir cadré ces règles du jeu collectives dans des projets d'équipe ou dans des projets d'entreprise, le collaborateur se retrouve un petit peu seul et il invente lui même ses règles de travail.
Et c'est là qu'on revient sur un conflit entre l'intérêt individuel et l'intérêt collectif, aujourd'hui revenu plutôt du côté du collaborateur, et ce qui est accru d'ailleurs par le contexte de tension que nous avons sur le marché du travail dans le cadre du recrutement d'experts, de talents."
" Ces aspirations qu'on attribue aux jeunes doivent être entendues.
La difficulté qu'on rencontre dans l'entreprise quand on reçoit ces aspirations, c'est qu'elles sont hyper individualisées.
On est bien obligé de gérer une offre collective et on ne va pas pouvoir hyper individualiser dans le détail toujours."
Ces travaux ont été réalisés à l'aide d'un groupe d'experts et d'observateurs issus de différentes organisations du secteur privé et public.