Parmi les nombreuses missions des directions des Ressources Humaines, la gestion de la sécurité au travail occupe une place centrale. Bien que la responsabilité soit partagée entre tous les services, les RH jouent un rôle clé dans l'organisation des procédures de prévention, d'alerte, de suivi et de formation.
La sécurité au travail est une priorité absolue. Les accidents et maladies professionnelles peuvent entraîner des blessures graves, voire des décès. Ils génèrent des coûts élevés, tant psychologiques que financiers, liés aux indemnisations, sanctions ou poursuites judiciaires. Même mineurs, ces incidents peuvent réduire la performance et la productivité, tout en dégradant durablement la marque employeur de l'entreprise.
Malgré une amélioration du taux d'accidents du travail en France et en Belgique ces dernières années, les chiffres restent alarmants. En 2022, plus de 650 000 accidents du travail ont été recensés en France. En 2023, la France déplore encore deux accidents mortels par jour, ce qui la place parmi les plus mauvais élèves en Europe, avec le secteur industriel particulièrement concerné.
Face à cette situation, les RH mettent en place des procédures d’alerte et de prévention impliquant les comités de sécurité et accessibles à tous les salariés. Des systèmes de signalement, souvent via des formulaires papier ou des alertes orales par l’intermédiaire des chefs d’équipe, sont proposés. Un registre détaillé des incidents est tenu, incluant des informations sur la nature de l'incident, ses circonstances, les personnes impliquées et les mesures correctives prises. Ces données sont analysées pour améliorer les conditions et pratiques professionnelles à travers des formations, des campagnes de sensibilisation et des mesures correctives.
Pour optimiser la gestion de la sécurité au travail, Neocase propose deux processus digitalisés et préconfigurés : Signalement des Risques et Suivi des Incidents.
Ce processus permet aux salariés, quel que soit leur poste ou leur niveau de responsabilité, de signaler des dangers potentiels : substances dangereuses, problèmes électriques, températures extrêmes, niveaux sonores excessifs, etc.
Ce processus prend en charge toutes les étapes consécutives à un accident du travail : déclaration de l’accident, partage et consignation des données (date, heure, lieu, dommages matériels et immatériels, témoignages, résultats d’enquête, actions correctives et, si nécessaire, déclaration d’incapacité de travail).
Dans une usine, une opératrice se blesse en manipulant une charge lourde. Grâce au service en ligne Suivi des Incidents, elle-même, son chef d’équipe ou un collègue peut signaler l’accident en détail. Si la situation est confirmée par le manager, l’information est immédiatement transmise à l’équipe Santé & Sécurité pour enquête. Les résultats obtenus sur d’autres sites de production en cas d’incident similaire seront également disponibles. Les conclusions de l'enquête sont partagées avec toutes les parties prenantes, et le suivi médical de l’opératrice est intégré dans le processus Suivi des Incidents. Si une inaptitude professionnelle est déclarée, un second processus est déclenché.
Un autre exemple concerne un commis de cuisine qui remarque une fuite de fluide frigorigène dans une chambre froide. Via son application mobile, il peut signaler immédiatement le problème. L’équipe Santé et Sécurité est alertée en temps réel et peut intervenir avant que la situation ne s’aggrave.
La digitalisation des procédures RH améliore la gestion globale des risques professionnels liés à la santé et à la sécurité des salariés. Les processus Signalement des Risques et Suivi des Incidents permettent notamment de :