C’est le dernier moment clé du parcours collaborateur et pas le moins sensible !
Lorsque le départ d’un employé est acté, peu importe qui a pris la décision : la séparation doit être la plus sereine possible. Pour la réputation de l’entreprise, mais aussi pour sa sécurité, sa productivité et le bien-être des équipes, l’offboarding vous aide à négocier les derniers virages.
💡Découvrez dans cet article :
- Minimiser les risques
- Encadrer toutes les formes de départs
- Ce n'est qu'un au revoir...
- Merci Neocase Employee Journey
- Pour aller plus loin
Minimiser les risques
Le risque principal d’un offboarding mal géré est le risque réputationnel. Or, la communication de la marque employeur est un enjeu devenu prioritaire pour les entreprises qui cherchent à attirer et à retenir leurs talents. Certes, sortir sa baguette magique le dernier jour ne suffira pas. Si vous voulez faire de vos anciens employés de futurs ambassadeurs, cela s’entretient tout au long du parcours collaborateur. Mais à l’inverse, rater la sortie peut avoir de lourdes conséquences sur votre image.
Un offboarding raté peut entraîner en outre des enjeux juridiques et financiers, liés par exemple aux clauses de non-concurrence ou au solde de tout compte. Cela peut aussi nuire à votre productivité si votre employé part avec des compétences essentielles.
Enfin, cela peut peser lourd pour les équipes restantes et leur cohésion. Comme dans toute période de transition, les équilibres collectifs sont mis à mal lors d’un départ et il ne faudrait pas que la situation crée des tensions inutiles.
Encadrer toutes les formes de départs
Au jeu des différences, vous relèverez vite ce qui distingue un départ à la retraite d’une fin de CDD. C’est pourquoi, au moment de modéliser votre procédure d’offboarding, les entreprises gagnent à anticiper tous les types de départ :
- le départ volontaire, lié à une démission, un départ à la retraite ou une rupture conventionnelle ;
- le départ involontaire, conséquence d’un licenciement, d’une fin de CDD ou encore d’un décès ;
- le départ temporaire pour une absence de longue durée.
Jouer "cartes sur table"
Quelles que soient les circonstances, organisez un entretien de départ. Lors de ce temps d’échange et de partage, vos employés pourront exprimer les raisons de leur départ, leurs sentiments, leur regard sur votre organisation… Libérés de tout enjeu de pouvoir ou de performance, ils donneront un avis interne et sincère.
En tant qu’employeur, soyez tout aussi sincère et proactif dans vos communications. Annoncez le départ à vos équipes sans attendre pour couper court aux effets de rumeur. Vous pouvez aussi encourager l’employé partant à communiquer vers l’extérieur, auprès des partenaires, des clients et des fournisseurs, en vous mettant d’accord sur la forme et le fond du message.
Être irréprochable
Certaines situations de départ représentent des enjeux financiers importants. Ne soyez pas pris de court par un manque d’organisation. Les risques juridiques, financiers et réputationnels sont bien réels. Objectif : aucune complexité administrative ne doit entacher les derniers jours de la collaboration. Prenez donc le temps d’anticiper tout ce qui peut l’être :
- calcul du solde de tout compte,
- remboursement des notes de frais,
- calcul des congés payés et des RTT dus,
- explications des clauses de confidentialité le cas échéant.
Côté matériel et accès, même politique ! Ces aspects sont faciles à programmer et à synchroniser si l’employeur les anticipe suffisamment. Prévenez vos services informatique et sécurité des échéances et mettez l’employé dans la boucle de l’information. Il lui faudra peut-être quelques jours pour récupérer ses données personnelles et faire le tri dans dossiers.
Ne pas laisser fuir les compétences stratégiques
Quels que soient l’ancienneté ou la fonction de l’employé qui vous quitte, il peut posséder des connaissances ou avoir acquis des compétences que lui seul ne maîtrise. Les jeux de pouvoir d’expertise et d’information sont très influents en entreprise. Il s’agit pour l’employeur d’identifier le périmètre d’influence de l’employé sortant et de savoir le maîtriser en organisant toutes les dimensions du transfert de compétences.
Ce n’est qu’un au revoir...
Parce que la chaleur humaine sait faire fondre les situations les plus glaciales, organisez dans tous les cas une cagnotte et/ou un pot de départ. Pour votre karma et le bien-être du collectif, sachez dire au revoir et merci à votre collaborateur en toutes circonstances. Pour l’'employé concerné et ses collègues, un tel rituel prendra toujours du sens.
Enfin, n’hésitez pas à continuer de prendre des nouvelles après son départ. Qui sait, votre ancien employé deviendra peut-être un futur employé boomerang, un partenaire ou un client !
Merci Neocase Employee Journey !
Avec son processus d’offboarding pré-paramétré, la solution Neocase Employee Journey vous permet de distribuer toutes les tâches essentielles dès que la date de départ est actée. Automatiquement déléguées aux personnes concernées (manager, employé, responsable RH, services internes), ces tâches sont programmées à la bonne cadence pour une synchronisation optimale de votre organisation. Personnalisable en fonction ce vos propres procédures, la solution reste flexible pour toujours plus de pertinence.